Des brouillards bleus descendent de l’arbre
Un serpent se met à chanter – il surgit au milieu des feuilles verdâtres –
le brouillard l’embrasse et l’avale.
J’attends le jour où le soleil fait l’amour à la lune,
je commence à comprendre ce désir qui sort de ma gorge,
qui me mêne dans le passé et dans le futur en même temps.
Quand je me caresse je suis tout en même temps.Le temps freine ….
Le temps gémit…..
Le temps sort de ma poche…
Je suis partout !
Les heures s’approchent du lendemain
comme le soir s’approche de la nuit.
Quelle pagaille !
Un serpent se met à chanter – il surgit au milieu des feuilles verdâtres –
le brouillard l’embrasse et l’avale.
J’attends le jour où le soleil fait l’amour à la lune,
je commence à comprendre ce désir qui sort de ma gorge,
qui me mêne dans le passé et dans le futur en même temps.
Quand je me caresse je suis tout en même temps.Le temps freine ….
Le temps gémit…..
Le temps sort de ma poche…
Je suis partout !
Les heures s’approchent du lendemain
comme le soir s’approche de la nuit.
Quelle pagaille !
Je reviens….
Je reviens dans le futur, j’y suis déjà.
Il ne reste du présent que la queue du mouvement, tordue comme une liane.
Je veux !
Je vais vouloir…
Je veux vouloir !
Dans l’écume de tes pensées je m’enroule
– tes rêves me poussent vers l’aube –
et doucement…tout doucement le crépuscule rouge me prend dans ses bras.
Zazie